Didier
DE KEYSER

Comme une idée de paysage, comme une forêt qui apparait.

Comme une paroi rocheuse qui se décompose et se recompose révélant les secrets de ses anfractuosités

Comme un restant d’arbre qui prend racine dans le confort de la toile.

Et soudain il est là, surgissant de nos mémoires, sans crainte du loup,

il nous regarde et nous renvoie à nos peurs ancestrales.

Tout est calme, il nous attend.

Et voilà que la page se tourne, que la forêt disparait

et que le silence fait place aux stridulations et autres hourvaris d’un match de boxe.

Les coups pleuvent.

Mais pas de panique, c’est « pour du faux » , ici tout n’est qu’illusion.